Quatrième de couverture
Aujourd’hui, la littérature de langue corse trouverait-elle le second souffle qui lui sera nécessaire pour relever les défis qui déjà pointent à l’horizon ? Nombreuses sont les publications de qualités diverses. Certaines obtiennent des succès auprès des lecteurs que l’on espérait plus pour des ouvrages en langue corse.
C’est le cas de Prighjuneri/Prisonnier de Marcu Biancarelli.
Un ouvrage suffisamment original pour avoir été l’objet dès avant sa parution de vifs débats. Qu’il s’agisse de son contenu – le miroir tendu au lecteur corse n’est pas des plus flatteurs –, de sa forme – certains jugent qu’il ne convient pas de donner au lecteur une version bilingue corse/français, d’autres que la traduction d’une œuvre en corse ne doit pas être donnée sans l’assentiment des lecteurs corses, d’autres encore que les mots crus utilisés dans le livre sont déplacés (moralement s’entend), mais aussi certains thèmes (politiquement), et on en passe…
Ce ne fut pas l’avis des lecteurs.
Prighjuneri/Prisonnier est sans conteste un succès unique en matière de langue corse. Il est aussi unique pour ce type d’ouvrage d’avoir à effectuer une seconde édition moins d’une année après la première.