Quatrième de couverture
Paul Ruault après un premier recueil de nouvelles très réussi (Automne sur le cours Grandval, prix du Livre corse 2004) revient avec quinze nouvelles historiettes réunies sous le titre La vie ne dit pas tout. Composé comme une petite suite musicale, l’ouvrage entraîne le lecteur sur les chemins de traverse de la mémoire. Et, sans l’ombre d’une quelconque nostalgie, chaque pièce est au contraire une invitation à découvrir des portraits très actuels par les couleurs vives, la fraîcheur des sentiments qu’ils évoquent et bien sûr le profond humanisme qui anime l’auteur.
C’est ainsi que sont sans âge, le regard de la femme à l’aumône, les élans de l’enfant amoureux, le vieillard fatigué d’une vie centenaire, le malade qui rêve d’envol, le voyageur au long cours dont on ne sait plus rien, la pauvre institutrice et son extraordinaire manuscrit et tous les autres personnages qui hantent l’ouvrage entre vrai souvenir et passé recomposé… entre réalité vécue et imagination pure…
Mais, d’ailleurs, si la vie ne dit pas tout, la littérature n’est-elle pas là pour la suppléer ? Pour le seul plaisir de lire…