Quatrième de couverture
Comme d’habitude, on ne sait dans quelle case littéraire mettre Jacques Mondoloni. Où le situer ? Comment le prendre ? Il a touché à tout et La rondes des fantôme" n’échappe pas au mélange des genres : roman noir, roman psychologique, roman de la quête, roman d’amour en même temps que chant d’amour pour la Corse.
Pascal Geronomi qui prépare un film sur les chômeurs dans la région lilloise est appelé au chevet de son oncle qui se meurt dans son village. Le voilà confronté à ses racines, au problème du retour, ayant quitté son île alors qu’il était enfant.
Extrait
« Dans l’avion, je calcule que je ne suis pas retourné en Corse depuis la mort de mon père. Dix ans déjà pendant lesquels je me suis remis de sa perte par une manœuvre d’effacement… À la mort de mon père, au moment de bénir son cercueil, mon oncle m’avait prédit que je ne reviendrais au pays que pour l’enterrer. À l’époque, j’avais promis de renouer avec mon île, de passer mes vacances au village, comme le faisaient nombre de Corses du continent. Ce n’était pas pensable que cette prédiction se réalisât. Mais je n’ai pas tenu ma promesse. La faute en revient à mon travail hors de France qui produit des déracinés. Oh ! j’ai une formule de repentir toute prête : Le principal, n’est-ce pas ? c’est d’avoir une pensée pour la terre de ses ancêtres, d’assister à leurs derniers instants. »