Quatrième de couverture
Depuis toujours, les hommes ont regardé les étoiles, raconté l’origine du monde et parlé à leurs dieux… Pourtant, au sein des cultures humaines, se sont érigés deux systèmes d’intelligence du monde. Entre eux, une ligne de partage infranchissable : soit il y a une ou plusieurs volontés supérieures à l’origine de tout ce qui existe, soit il n’y en a pas… Peu à peu, des réflexions d’ordre philosophique, cherchant à échapper à l’idéologie ou au simplisme, ont tenté de penser à leur tour l’impensé, de comprendre l’incompréhensible, de rendre compte de leurs hypothèses ou de leurs questionnements. La théologie, de son côté, affûtait ses arguments et cherchait à éclairer à son tour croyants et incroyants… L’époque contemporaine a ainsi vu fleurir des controverses souvent vives où l’empire de la pensée scientifique et la laïcité comme règle intangible du jeu politique et social se sont parfois imposés. Aujourd’hui, ce débat est-il une question dépassée ? Pas pour nos auteurs, l’un, prêtre catholique, l’autre, professeur de philosophie. L’un croit, l’autre a perdu la foi. Converser, c’est la démarche qu’ils ont adoptée. Autour de quelques grands thèmes, ils ont choisi d’échanger leurs arguments : la question de la consolation, celle du fait de croire, du rôle de l’institution, du sens de la vie, de la conscience, de l’animal, de la morale ou encore de l’importance à accorder au réel… Ils ont décidé d’en parler d’âme à âme, de conscience à conscience et, forts de leurs liens d’amitié et de respect, d’accepter d’envisager le point de vue de l’autre comme contradictoire et complémentaire mais aussi et possiblement salutaire. Comme une garantie à la liberté de conscience, dans un monde qui, aujourd’hui, cherche à faire naître des conflits là où il n’y a que de la différence….