Quatrième de couverture
À quoi tient la force du souvenir ? Pourquoi refuse-t-il de s’effacer malgré le silence, malgré le désir impérieux de taire l’indicible, dans l’urgence de vivre aujourd’hui et de survivre au passé ? Qu’est-ce qui le garde vivace en nous ?
Parfois un simple morceau de sucre… Sans doute aussi les mots simples du réconfort entendus lorsque le fil de la vie s’effilochait. Peut-être un air de musique, un morceau de pain, une idée ou un élan d’amour.
Un morceau de sucre, à lui seul, peut contenir tout cela… une histoire entière de solidarité, d’abnégation, de fraternité, de résistance. Il peut avoir été un élixir de vie. Il peut ainsi contenir tout ce qui, pour la vie, demeurera l’antidote à l’avilissement, la douleur, la barbarie et la mort.
Il est aujourd’hui le témoin, celui qui porte en lui la réalité des faits advenus. Il est aussi désormais le témoin que l’on transmettra.
Il est la force du souvenir et du sourire vainqueur.