- Le Nouveau Décaméron
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Les dernières heures du jour qui cèdent à la nuit sont propices aux regards aiguisés, à l’écoute attentive, à la (re)découverte des splendeurs de la nature. Il arrive que s’y invitent la mélancolie... et les jolis mots de Dominique Appietto.
Dans le sillage du crépuscule
Dans le sillage du crépuscule
De grands peupliers parlent tout bas
Le silence du jour qui bascule
Berce la nuit qui avance d’un pas.
Dans la lumière à peine voilée
l’onde sur la grève s’en va mourir
à l’or mélancolique déployé
je vais d’un seul regard le parcourir.
Sous les branches, les oiseaux résonnent
Leur doux chant suit ma lente flânerie
Dans l’heure exquise, les fleurs rayonnent
Se pâment encore à mes rêveries.
La nuit se trouble, fait encore un pas
Dans sa longue et lente traversée
Elle rythme mon âme bouleversée
Elle refermera le ciel pas à pas
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