Études corses n° 65
Études corses n° 65

Études corses n° 65

Décembre 2007

16,5 X 24 cm - 160 pages

9782846982436
15,00 €
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Revue de l’Association des chercheurs en sciences humaines (domaine corse)

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Description

Sommaire

« Les évêques de Corse depuis les origines avérées à la réunion de l’évêché d’Accia à celui de Mariana (591-1563) » par Alain Venturini
« Al di là delle bocche. Presenza corsa in Sardegna nel basso medioevo » par Maria Giuseppina Meloni
« Les relations entre la Corse et l’Aragon aux xive et xvesiècles » par Philippe Colombani
« La « truppa paesana » al servizio della Republica di Genova nel regno di Corsica durante la guerra di Successionne austriaca (1741-1748) » par Emiliano Beri
« Les enfants trouvés en Balagne (fin xviiiexixe siècles) » par Laetizia Castellani
« Les Circuits corses » par Pierre Guillaume

 
Extrait

Entre 1297, le roi Jacques II d’Aragon obtient du pape Boniface VIII l’investiture pontificale sur la Sardaigne et la Corse, en échange de l’abandon des prétentions aragonaises sur le royaume de Sicile.

Si cette inféodation ne règle en rien le complexe conflit sicilien, elle marque l’entrée des rois d’Aragon dans les affaires de Corse et intègre l’île dans une aire diplomatique plus vaste, à l’échelle de la Méditerranée occidentale.

Dans une logique purement seigneuriale, le roi d’Aragon devient le seul seigneur légitime de l’île, investi par la plus puissante autorité morale de la chrétienté. Toutefois les vastes ambitions méditerranéennes des souverains leur imposent d’intervenir simultanément sur des théâtres d’opérations aussi variés que les Baléares, la Sicile, la Grèce, sans parler de leurs zones d’influences traditionnelles en Espagne et même au Maghreb.

Intégrée tardivement dans cet ensemble, la Corse y apparaît comme une nouvelle terre à conquérir. Une de trop peut-être au regard des moyens dont dispose le roi d’Aragon, pourtant soutenu par la puissante marine catalane. D’où l’idée de développer en Corse un parti pro-aragonais s’appuyant sur de puissantes familles de la noblesse insulaire, qui permettrait de donner une forme concrète aux revendications de la couronne, tout en limitant les investissements financiers et militaires.

Extrait de « Les relations entre la Corse et l’Aragon aux xive et xve siècles » par Philippe Colombani

Détails du produit

Parution
Albiana
Format
16,5 X 24 cm
Nombre de pages
160
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