Quatrième de couverture
La Société des Nations suppose la Société des esprits.
La Société des esprits n’est pas une fiction. Elle a toujours existé, avec une force inégale selon les temps.
L’histoire de la civilisation est faite, comme la vie des peuples, non seulement d’actes publics et de monuments écrits, mais d’une énorme quantité de dialogues muets et de conversations sans paroles entre ceux qui pensent. À ce réseau s’en superpose un autre, fait d’échanges conscients, de rapports accidentels ou méthodiques, de colloques, de correspondances.
Paul Valéry (1933)