Sommaire
« Voies de la Corse et chantiers de l’anthropologie historique. » Antoine Casanova
« Su un canto sardo chiamato corsicana. » Salvatorangelo Pisanu
« La collection de peintures du cardinal Fesch. » Maryline Dinelli-Graziani
« La construction navale en Corse au xixe siècle. » José-Luis Cortés
« Le traitement médiatique de la Corse (1959-1973) : la construction d’une identité télévisuelle ? » Lisa d’Orazio
Archives : « De la géologie à l’économie : le voyage minéralogique de Gueymard et les projets de mise en valeur de la Corse sous la Restauration. » Martine Illaire
Extrait
Le cardinal Joseph Fesch (Ajaccio, 1763 — Rome, 1839), oncle de l’Empereur, réunit entre la fin du xviiie et le début du xixe en France et en Italie une collection de peintures immense, dispersée après sa mort à Rome, dont la Corse hérita en infime partie. Composée de près de 16000 peintures, soit plus que n’en conservent les plus grands musées du monde, sa galerie demeure par le nombre et surtout par l’importance des chefs-d’œuvre qu’elle renfermait dans les différentes écoles et époques de peintures, l’une des plus remarquables collections particulière jamais réunie. Indiscutablement liée à l’épopée napoléonienne, elle partage avec celle-ci le sens de la démesure et caractère exceptionnel qui suscitent toujours critiques et admiration. C’est pourquoi nous rappellerons le contexte dans lequel la constitution de cette collection a été possible et son histoire, avant de dévoiler quels en ont été ses principales caractéristiques et ses plus beaux trésors.
(« La collection de peinture du cardinal Fesch » par Maryline Dinelli-Grazani)