Sommaire
Introduction: D’où vient l’ogre ?
Palponu, l’orcu di l’Ulmetu – Palponu, l’ogre tâtonneur
Terrore, l’ogre lutin
Catellu lurcu, l’ogre lumineux
Altubellu, l’ogre esprit
L’Omu di Cagna, l’ogre pétrifié
Rasponu, l’ogre vampire
Gargonu, l’ogre mineur
Fortilionu, l’ogre combattant
Bruntulona et Bragalionu, les ogres musiciens
L’orchi musicanti Scalabrinu, l’ogre savant
Orcalapu, l’ogre pillard
Mastaccionu, l’ogre rêveur
Supplique pour les ogres
Quatrième de couverture
L’ogre a mauvaise réputation. C’est vrai. Il est, selon les âges et les pays, sale, grossier, inculte, violent, voleur… il terrorise volontiers les populations de braves paysans, enlève les enfants, les croque ou les mitonne dans de grandes marmites, glaçant d’horreur les plus courageux. Sait-on que les ogres ont aussi habité la Corse en des temps reculés, dans les grottes ou les forêts profondes ? Qu’ils y ont bâti les fameux dolmens qui parsèment l’île.
Sait-on qu’aujourd’hui encore on peut découvrir, souvent cachés par le maquis, ces lieux étranges, fascinants, qui gardent, pour qui saura les voir, les traces de ces hôtes si particuliers. Sait-on qu’en Corse les ogres sont parfois aussi musiciens ? hospitaliers ? braves et avenants ? Parfois aussi empreints de mélancolie, tristes d’être toujours relégués ou pourchassés, désireux d’amour comme peuvent l’être les humains ? Sait-on qu’ils sont parfois savants, qu’ils connaissent des mystères que les hommes eux-mêmes sont incapables de percer ? Et qu’ils les partagent lorsque l’on est bon avec eux…
Sait-on qu’il arrive aussi aux ogres de rêver ? Comme nous…
Dans la même collection, du même auteur, L'île des fées.