Feu d’artifice sous la mer

Quatrième de couverture

« Corsica : Feu d’artifice sous la mer est un ouvrage qui dévoile les insoupçonnables charmes de l’île de Beauté, ceux tapis sous le miroir marin » (Daniel Mercier — président-fondateur du Festival mondial de l’image sous-marine)

On qualifie souvent la Corse de « Montagne dans la mer ». Force est de reconnaître qu’une île aux respectables dimensions — 180 km de long pour 80 de large — et qui possède un point culminant à plus de 2 700 m (le Monte Cintu) parmi plus de 120 sommets de plus de 2 000 m, détient tous les atouts pour offrir du « spectaculaire » à tous les niveaux. Et elle ne s’en prive pas. La réputation de beauté sauvage de cette véritable perle de la Méditerranée a franchi depuis longtemps les frontières. Les mille kilomètres de côtes qui la délimitent offrent une succession de paysages d’une telle variété de formes et de couleurs qu’ils paraissent extraits des quatre coins du monde… Les roches noires, grises ou bleues du Cap, laissent s’installer d’interminables plages de sable doré sur la côte orientale, tandis que les pinèdes odorantes du sud-est cèdent brusquement la place aux strates calcaires de Bonifacio, le gouvernail de la Corse.

Extrait

« Je purge ma stab. Très lentement, mon corps pénètre dans le paysage bleuté qui s’ouvre sous mes palmes. Presque aussitôt, je réalise que la délicieuse sensation que je suis en train d’éprouver n’est autre que cette absence de pesanteur. Je ne pèse plus rien. Tous les muscles de mon être sont totalement détendus comme lors d’un profond sommeil, mais je ne chute pas. Autour de moi, les détails du décor m’apparaissent les uns après les autres. Au fond, le relief aux formes agréables creuse d’étroits canyons posés sur un lit de sable clair ou lance vers la surface des pics aux contours dentelés. Dans l’azur liquide, des nuées de petits poissons pétillent en mouvements synchronisés… Et ce silence… Ce silence que seules les bulles argentées qui s’échappent du détendeur diffusant à volonté l’air frais dans mes poumons, viennent troubler en chatouillant mes oreilles d’un doux ronronnement. D’un léger mouvement du corps, je me déplace. Toutes les directions me sont permises. Je peux, à mon gré, aller vers le soleil ou m’enfoncer dans le bleu profond. Je me sens bien. Et tout ce petit monde évolue dans un merveilleux ralenti, exactement comme dans un rêve… C’est sûrement ça… Je rêve. Je rêve que je vole… »