Quatrième de couverture
Le site balanin d’A Petra, à L’Île-Rousse, a été occupé pendant longtemps par les hommes du Néolithique ancien : les diverses strates archéologiques identifiées dans le niveau II du gisement et l’évolution suggérée par certains des documents recueillis, en particulier les restes céramiques, l’indiquent assez clairement. Cela n’est guère étonnant si l’on considère les avantages naturels de la station parmi lesquels le port naturel qui fut sans doute un élément déterminant de cette implantation, et l’existence sur place d’un filon d’argile, véritable aubaine pour ces premiers potiers dont l’habitation commence à être connue surtout grâce à la deuxième série de fouilles menée de 2003 à 2006 qui fait l’objet de cet ouvrage.
En effet, l’un des apports essentiels et originaux du site n’est autre que le lot d’informations relatives aux structures d’habitat : pratiquement à chaque strate du niveau II apparaissent des portions bien lisibles de structures appartenant à des aires aménagées alors que certaines couches livrent une hutte entière voire un sol d’occupation étendu et structuré. Tout cela souligne une fréquentation remarquable du replat dont il ne sera pas possible, malheureusement, de mettre au jour la plus grande partie des restes, divers remaniements ayant affecté ce terrain.
Extrait
Le site balanin d’A Petra, à L’Île-Rousse, a été occupé pendant longtemps par les hommes du Néolithique ancien : les diverses strates archéologiques identifiées dans le niveau II du gisement et l’évolution suggérée par certains des documents recueillis, en particulier les restes céramiques, l’indiquent assez clairement. Cela n’est guère étonnant si l’on considère les avantages naturels de la station parmi lesquels le port naturel qui fut sans doute un élément déterminant de cette implantation, et l’existence sur place d’un filon d’argile, véritable aubaine pour ces premiers potiers dont l’habitation commence à être connue surtout grâce à la deuxième série de fouilles menée de 2003 à 2006 qui fait l’objet de cet ouvrage.
En effet, l’un des apports essentiels et originaux du site n’est autre que le lot d’informations relatives aux structures d’habitat : pratiquement à chaque strate du niveau II apparaissent des portions bien lisibles de structures appartenant à des aires aménagées alors que certaines couches livrent une hutte entière voire un sol d’occupation étendu et structuré (IIb2). Tout cela souligne une fréquentation remarquable du replat dont il ne sera pas possible, malheureusement, de mettre au jour la plus grande partie des restes, divers remaniements ayant affecté ce terrain.