Sommaire
Caparticulu par P. Desanti
Jérôme Ferrari : interview
Dans le secret de J. Ferrari par M. Biancarelli
Comme un besoin d'utopie de M. Rodriguez-Antoniottipar GHJ. Fusina
Une promenade au musée par A. Le Marrec
Mal de pierre de M. Agus par M. O. Ferrari
Un persu in Alisgiani di P. M. Filippi par P. Desanti
André Gide in Corsica
Les chemins difficiles de l'autonomie catalane par A. Fazi
Tonton par M. Biancarelli
Ponte Altu, 08/09/07 par P. Bertoncini
Vae victis par M. Biancarelli
Extrait
"... J'ai l'impression que je ne crois pas beaucoup à l'élévation des sociétés humaines. C'est peut-être une illusion d'optique, l'impression que nous font les mondes lointains et inconnus. Dès qu'on commence à en connaître un à peu près bien, on retrouve les mêmes choses, les mêmes préoccupations minuscules, sans lesquelles on ne pourrait pas vivre, d'ailleurs. Faire un portrait, quand on écrit, c'est à peu près inévitable mais j'essaye toujours, presque obsessionnellement, de me préserver du jugement moral. Et dès qu'on sort un livre dont l'action se passe en Corse, on y est constamment ramené, au jugement, et à un rôle de porte-parole, ou de traître. C'est pénible et puis, surtout, c'est un contresens absurde. C'est passer, il me semble, complètement à côté de ce qu'est un roman." (Jérôme Ferrari)