Sommaire
Cap’articulu : De l’unité et de la mosaïque – A. Fazi
« Antigone sacrifiée sur l’autel... » – D. Maoudj
« (Parenthèse du malaise urbain) » – H. F. J. Rolland
« La Corse entre l’Italie et la France » – J. B. Lucchini
« Tistimoniu : Nicolas Kurtovitch »
« Tiatru : Intarvista Filippu Guerrini »
« Stendhal è u principi P. Bonaparte » – G. M. Arrighi
« E centu Corsiche : D. Carrington » – G. Gherardi
« Chroniques insulaires » – B. Biancarelli
« L’ultime entretien » – Y. Goulm
« U ghjacaru, a mula è l’omu » – Ghj. Ambrogi
« Esprit corse et... (Gherardi) » – F. Renucci
« La veuve de l’écrivain (Vinciguerra) » – J. Fusina
« www mazzeri.com (Moracchini) » – M. Biancarelli
« Traduzzioni di a tradizioni » – P. Desanti
« La misère d’en face » – U. Casabianca– Milleliri
Extrait
« L’écrivain écrit avec son vécu. Il écrit avec le lieu et ce lieu n’est pas vide. Le lieu est rempli d’hommes, de paysages, d’événements, de joies et de peines, d’espoir collectif aussi. Il écrit, par conséquence ce lieu, cet espace traverse son écriture. Forcément, l’écrivain insulaire, c’est– à– dire celui qui vit dans la durée dans une île, un archipel d’île, est traversé par cet espace et son écriture en rend compte. L’insularité, il faudrait définir ce que c’est. Il semble que dans insularité il y a l’idée d’isolement dans un premier temps, quoiqu’aujourd’hui, c’est une banalité de le dire, « l’isolement n’est plus ce qu’il était » ! Par contre l’idée d’éloignement demeure car elle n’est pas tributaire d’une distance ni d’un temps de déplacement, le sentiment d’éloignement naît plus facilement en insularité qu’en une autre situation. »
(Nicolas Kurtovitch)